Yvan Colonna

2022 - 3 - 14

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Corse : "Le pronostic est très sombre" pour Yvan Colonna, déplore ... (Franceinfo)

Gilles Simeoni assure que "le rapprochement d'Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, et je l'espère, si sa santé le permet, d'Yvan Colonna" est "un droit qui doit ...

Ça veut dire construire une solution politique". "J'espère que ça commencera aujourd'hui", ajoute-t-il alors que le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin débute une visite de deux jours en Corse. Gilles Simeoni estime que "l'ensemble des Français ont le droit à la vérité dans la tentative d'assassinat d'Yvan Colonna". Violences dans les manifestations des derniers jours ➡️ Le calme “n’est pas un préalable mais un objectif.

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L'agression d'Yvan Colonna, «un acte manifestement terroriste» (Le Figaro)

Le ministre de l'Intérieur a expliqué avoir trouvé «excessifs, pour ne pas dire insupportables, les mots de crime d'État» employés pour qualifier ...

Pas question non plus pour le ministre d'admettre que ce sont les manifestations et la tension en Corse qui auraient poussé le gouvernement à lever le statut DPS de Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, deux autres membres du «commando Erignac»: «Je crois que c'est faux, (c'était) dans l'ordre des choses», et leur rapprochement dans une prison corse «avait déjà été acté, la question était uniquement celle du timing», a-t-il assuré. Pour le rapprochement de ces deux détenus en Corse, Darmanin a insisté sur «un préalable, qui est le retour au calme»: «Ce ne peut pas être la rue qui commande», a-t-il martelé. Un acte «dont l'objet aurait été le blasphème» a précisé Gérald Darmanin, en faisant référence à Samuel Paty, cet enseignant décapité en 2020 en région parisienne pour avoir montré des caricatures de Mahomet en cours à ses élèves. Interrogé sur la raison de cette comparaison, le ministre a expliqué avoir trouvé «excessifs, pour ne pas dire insupportables, les mots de crime d'État» renvoyés dans cette affaire Colonna, «alors que nous sommes devant un acte terroriste». «Lorsque Samuel Paty est assassiné, on ne qualifie pas cette attaque de crime d'État», a insisté Gérald Darmanin: «L'idée que l'État serait derrière, à organiser la mort d'Yvan Colonna, est insultante et profondément contraire à la vérité», même si tout cela «ne veut absolument pas dire qu'il n'y a pas eu des dysfonctionnements inacceptables». L'agression dont a été victime Yvan Colonna, dans la prison où il purgeait une peine à perpétuité pour sa participation à l'assassinat du préfet Erignac, «est un acte manifestement terroriste», a affirmé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin au quotidien Corse-Matin. «De ce que j'ai compris, (...), c'est un acte manifestement terroriste (...), comme nous en connaissons sur le territoire national», a insisté le ministre dans un entretien publié mercredi matin par le journal corse, à quelques heures de son arrivée dans l'île, après deux semaines de tension et de violence autour de l'agression du militant indépendantiste à la maison centrale d'Arles (Bouches-du-Rhône), par un autre détenu, qui purgeait une peine de prison pour terrorisme.

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Agression d'Yvan Colonna : "Je ne peux pas garantir une ... (Franceinfo)

Yvan Colonna, condamné en 2011 pour l'assassinat du préfet Erignac, a été violemment agressé le 2 mars par un détenu à la prison d'Arles dans les ...

Le directeur de l'administration pénitentiaire a ajouté que les détenus particulièrement signalés (DPS) n'ont pas interdiction de pratiquer des activités ou de travailler. "Je ne peux pas garantir qu'il y a une surveillance constante de tous les détenus", a concédé mercredi 16 mars, Laurent Ridel, le directeur de l'administration pénitentiaire lors de son audition par la commission des lois de l'Assemblée nationale. Le 2 mars, jour de l'agression, les surveillants pénitentiaires avaient décidé de ne pas privilégier le visionnage des caméras de la salle d'activité sportive où s'est déroulée l'agression d'Yvan Colonna, a indiqué Laurent Ridel à l'Assemblée nationale.

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Corse : A quoi « l'autonomie » évoquée par Darmanin pourrait-elle ... (20minutes.fr)

Deux semaines après la violente agression du militant indépendantiste Yvan Colonna par un codétenu, la colère ne faiblit pas en Corse. Dimanche dernier, des ...

En Polynésie, le spectre de compétences est beaucoup plus large que celui de Saint-Martin et de Saint Barthélemy », souligne le spécialiste. « La prochaine question, c’est donc : "De quel degré d’autonomie parle-t-on ?" » L’autre solution, selon le spécialiste, c’est de faire, « comme le prévoit l’article 72 de la Constitution, une collectivité à statut particulier ». « C’est déjà le cas pour la Corse, donc ça veut dire qu’il faudrait modifier ce statut particulier », ajoute le professeur, qui estime toutefois « qu’un statut particulier n’est pas véritablement une autonomie ». La Polynésie française a un statut d’autonomie qui lui permet évidemment d’être totalement dans la République et d’avoir une spécificité particulière, notamment pour tout ce qui est économique et social », a déclaré Gérald Darmanin à nos confrères de Corse-Matin. « Le statut de la Polynésie donne un statut d’application aux élus, c’est-à-dire la liberté d’appliquer la loi nationale sur l’île », détaille Thierry Dominici. La Polynésie – ainsi que Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis-et-Futuna, Saint-Barthélemy et Saint-Martin – relève de l’article 74 de la Constitution, qui détaille le statut des collectivités d’outre-mer. Or, « la Corse n’est pas une collectivité d’outre mer. Et l’élu de citer plusieurs exemples, notamment les budgets en matière de santé publique : « Ils sont attribués par région en fonction d’un coefficient géographique. La Corse est petite, mais elle à des spécificités. C’est une île montagneuse, avec notamment des difficultés d’accès aux soins. Et si Gérald Darmanin a utilisé le mot « autonomie », ce n’est pas pour rien.

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Agression d'Yvan Colonna, les limites de la surveillance pénitentiaire (La Croix)

Le directeur de l'administration pénitentiaire a été entendu par des députés de la commission des lois, mercredi 16 mars, sur les circonstances de ...

» Mercredi prochain, le directeur de la prison d’Arles et sa prédécesseure répondront à leur tour aux questions des élus. Le mis en examen Franck Elong Abé était connu pour son parcours « très chaotique » durant les premières années de sa détention. Mais « il s’était stabilisé à Arles », assure Laurent Ridel. Cela lui a permis de sortir du quartier d’isolement et d’accéder à un poste, après avis d’une commission pluridisciplinaire. « Un drame » dont le directeur de l’administration pénitentiaire Laurent Ridel a tenté d’éclaircir les zones d’ombre en répondant trois heures durant aux questions de la commission des lois de l’Assemblée nationale, mercredi 16 mars. Le surveillant laisse les deux hommes dans la pièce. Quand il revient au bout de 9 à 10 minutes pour chercher Colonna, Elong Abé en sort. Un agent, d’abord, surveille les salles d’activités. Il n’aurait rien entendu. Un surveillant fait entrer un détenu, « auxiliaire » chargé du ménage : Franck Elong Abé, 36 ans, djihadiste condamné en 2015 après avoir été capturé en Afghanistan.

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Qui est Yvan Colonna, l'homme dont les manifestants de Corse ... (RTBF)

Son nom, "Yvan Colonna", figure dans les slogans et son portrait est brandi dans les manifestations qui agitent la Corse...

A vingt et un ans, il interrompt des études d’éducation physique pour retourner dans le fief familial, à Cargèse, élever des chèvres. Son surnom de "berger de Cargèse" date de ce métier endossé à 20 ans. Il connaîtra trois procès pour cet assassinat, en 2007, 2009 et 2011, et à trois reprises sera reconnu coupable et condamné à réclusion à perpétuité. Les dénonciations de ses ex-complices ont pesé lourd dans ce verdict. Il ne sera interpellé que quatre ans plus tard, non pas au bout du monde, mais simplement caché en Corse, dans une bergerie.

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Agression d'Yvan Colonna : Vidéosurveillance, porte ouverte ... (20minutes.fr)

Dix jours après l'agression d'Yvan Colonna en détention, Laurent Ridel a longuement été entendu par la commission des lois ce mercredi.

« Il est matériellement extrêmement compliqué de faire ce travail et de visionner 54 caméras », reconnaît Laurent Ridel. Dès lors, des « scénarios » sont élaborés par la direction de l’établissement. Comprendre : certaines caméras font l’objet d’une surveillance accrue en fonction des risques supposés de la journée. Et ce jour-là, ce n’est pas tant les activités que les mouvements en détention qui inquiètent. Ce sont donc ces mouvements qui sont scrutés, et non la salle de sport où s’est produit le drame. L’agent pénitentiaire revient « au bout de neuf à dix minutes » pour venir chercher Yvan Colonna. C’est à ce moment-là que Franck Elong Abé lui indique que le détenu corse a fait « un malaise ». Il est en réalité soupçonné de l’avoir roué de coups, avant de lui enfoncer la trachée et de l’étouffer avec un sac plastique pendant près de 8 minutes. Comment, dès lors, expliquer que l’intervention des gardiens n’ait pas été plus rapide, s’étonnent tour à tour plusieurs députés ? Ce jour-là, détaille le directeur de l’administration pénitentiaire, outre le gardien en charge des activités, deux autres agents surveillent le secteur. Retour le 2 mars, jour de l’agression d’Yvan Colonna. Ce jour-là, vers 10h30, le nationaliste est dans l’une des salles de sport, au rez-de-chaussée du bâtiment. Il est enfermé à clé, ainsi que le veut le règlement. C’est le surveillant en charge de mettre en place les activités qui ouvre la porte pour permettre à Franck Elong Abé de nettoyer la pièce. Les deux hommes, placés sous le statut de « détenu particulièrement surveillé » ne sont pas des inconnus l’un pour l’autre, ils font notamment du sport ensemble. Les remontées, précise le directeur de l’administration pénitentiaire, font état de « rencontres épisodiques assez régulières où il n’y avait pas d’anicroche ou de conflit ». Il assure n’avoir eu aucun élément faisant état du « blasphème » évoqué par le principal suspect lors de sa garde à vue. Trois heures pour tenter de comprendre comment Yvan Colonna, « détenu particulièrement surveillé », a pu être victime d’une tentative d’assassinat au sein même de la prison d’Arles. Alors qu’une enquête pénale et une enquête administrative sont ouvertes pour faire la lumière sur ce drame, Laurent Ridel, le directeur de l’administration pénitentiaire, a été longuement entendu par la commission des lois de l’Assemblée ce mercredi matin.

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Yvan Colonna : ce qu'il faut retenir de l'audition du patron de l ... (RTL.fr)

Ce dernier doit s'y rendre ce mercredi 16 mars. Ce matin, le centre des finances publiques d'Ajaccio est occupé par des manifestants, dans le calme pour le ...

Ce qui est sûr en revanche, c'est que l'agent doit surveiller la quinzaine de salles d'activités qui se situent au rez-de-chaussée de la maison centrale. Deux, sur les 54 que compte ce bâtiment de la maison centrale. Il a détaillé le dispositif de surveillance de la salle de sport où se sont déroulés les faits.

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Gérald Darmanin sur l'agression d'Yvan Colonna : «C'est un acte ... (Paris Match)

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a fait part sur RMC, le mercredi 16 mars, de ses inquiétudes quant à la situation en Corse et a plaidé pour une ...

» L’ancien maire de Tourcoing s’est dit préoccupé par la situation économique et sociale de la Corse et a réitéré le souhait de « dialoguer avec Gilles Simeoni », concluant qu’il fallait « aussi parler de logements, de spéculation foncière, d’écologie, de transports. C’est une mesure d’humanité. Par ailleurs, je veux souligner que pour les deux autres DPS (Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, Ndlr), la prison de Borgo a été aménagée pour (les accueillir). Nous ferons le transfert quand le calme reprendra en Corse. » » Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sera en Corse mercredi 16 et jeudi 17 mars pour dialoguer avec Gilles Simeoni et d’autres élus sur la situation de l’île de Beauté, laquelle est à feu et à sang suite à l’agression d’Yvan Colonna en prison . Le ministre a expliqué, au sujet de l’autonomie : « C’est le moment. »

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Agression d'Yvan Colonna: le suspect, un détenu "au parcours ... (BFMTV)

Laurent Ridel était entendu ce mercredi par la commission des lois de l'Assemblée nationale, qui tente d'éclaircir les circonstances de l'agression du ...

La prison d'Arles n'avait observé "aucun signal objectif de dégradation" de son comportement. Par ailleurs, alors que l'assaillant avait le statut de Détenu particulièrement signalé (DPS), après avoir été condamné à neuf ans de réclusion pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, l'agression a soulevé de nombreuses questions sur la possibilité pour lui de pratiquer des activités ou de travailler. Laurent Ridel a expliqué lors de son audition que la maison d'arrêt dans laquelle Yvan Colonna et Franck Elong Abe, le suspect, étaient incarcérés, est équipée de 54 caméras de surveillance.

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