Joël Dicker est né en 1985 à Genève où il vit toujours. Il est l'auteur de cinq romans traduits en 40 langues qui se sont vendus à plus de 10 millions ...
L'auteur suisse revient en librairie avec L'Affaire Alaska Sanders. Carton annoncé.
En pleine promotion de son nouveau polar, « L'affaire Alaska Sanders », dernier livre de la trilogie commencée par « La vérité sur l'affaire Harry Québert » ...
« Dis le si je te fais chier avec mes livres ! » s’amuse-t-il. Je le sens, dans deux ans, je serai à nouveau face à lui pour un nouveau livre, qui ne sera pas le dernier. « J’ai la chance d’être accompagné depuis la mort de Bernard. J’avais déjà un bout d’équipe qui s’est étoffée, et je me suis dit que tout était déjà là, qu’il fallait que je monte ma maison d’édition. » Basée à Genève, Rosie & Wolfe a ouvert ses portes à de nombreux journalistes français, curieux de voir l’autre facette de Joël Dicker. « C’est une grande étape. Rosie & Wolfe est basée à Genève, en Suisse, c’est la ville où je suis né et où j’habite. J’ai tout recentralisé à Genève, alors les médias étaient intéressés à l’idée de voir ça, et j’ai répondu à cette envie car j’étais très heureux de les accueillir là. Ça me permettait de marquer une transition. « On m’envoie beaucoup de questions, j’ai créé avec la maison d’édition un club des écrivains, et je veux une plateforme d’échange où je peux parler de ma façon de faire, de donner des conseils, même si je ne détiens pas la vérité absolue, mais pour pouvoir avoir des échanges. » La question qui revient le plus chez les écrivains en herbe ? « On me demande comment se décoincer. Les gens me disent qu’ils ont l’idée du livre mais qu’ils n’arrivent pas à écrire. Je leur dis de questionner leur envie. » En effet, dans « L’affaire Alaska Sanders », l’auteur balade son lecteur, l’agace en le faisant se questionner sur chaque personnage : qui a bien pu tuer Alaska Sanders ? Un récit construit sans son éditeur historique, Bernard de Fallois, décédé il y a quatre ans, et dont son roman précédent « L’énigme de la chambre 622 », fait l’éloge. Aux côtés de l’éditeur, il avait appris plusieurs métiers, puisqu’il s’était investi dans toutes les facettes de la sortie du livre, de la maquette à la stratégie commerciale. Si ceux qui ont beaucoup aimé le livre et se disent devant la série que ce n’est pas ce qu’ils ont vécu, ils ont tendance à repousser la série, car ce n’est pas ce que leur imaginaire a créé. Et c’est beau que leur imaginaire gagne, c’est ancré en eux. J’ai toujours fait de la promo à Paris, ça me permet de passer le cap d’une nouvelle vie. Si tout d’un coup, page 200, je me dis “ce serait mieux si c’était comme ça”, je reviens en arrière. J’ajuste, je construis, mais j’aime découvrir, j’aime me demander ce qu’il se passe, c’est un moteur pour moi. Si je savais ce qu’il se passe, je me dirais : “pourquoi écrire ce livre puisque j’en connais déjà la fin.” » Son écriture, il la compare à un cure-dent qu’il fabriquerait à partir d’un arbre. Lorsque j’écris, je ne connais pas la suite du livre, je ne sais pas qui a fait quoi. « Je m’étais fixé une limite en commençant à écrire : si mon imaginaire est pollué par la série télé, je ne le fais pas. Cela commence par l’ouverture d’une enveloppe, celle dans laquelle se cache le précieux. Deux ans après « L’énigme de la chambre 622 », Joël Dicker dévoile « L’affaire Alaska Sanders », et les journalistes guettent leur courrier en espérant mettre la main sur les épreuves d’un succès annoncé. Et puis il arrive un jour à la rédaction de ELLE, et je m’isole pour m’y plonger, la course à celui qui le finira le premier a commencé avec mes copains journalistes. Je me suis dit que si je sortais la suite dans la continuité, les gens allaient penser que je me foutais d’eux, que c’était un peu facile, que personne ne croirait que c’était l’idée du projet.
Le nouveau roman de Joël Dicker, L'Affaire Alaska Sanders nous permet de retrouver Marcus Goldman, Harry Quebert et le sergent Perry Gahalowood. Ce best-seller ...
Rosie est une amie de la famille qui m’a amenée à la curiosité et à la lecture, Wolfe est le deuxième nom de mon grand-père, qui a écrit un livre. Après la disparition de Bernard [de Fallois, ndlr], je me suis dit qu’il n’y aurait personne d’autre. Il avait émis le souhait que sa maison d’édition ferme après sa mort: j’ai eu le temps de faire encore un livre avec eux et j’ai préparé cette transition. Et dans le monde dans lequel on vit, qui est très difficile, spécialement en ce moment et après deux ans d’enfermement, pouvoir sortir de ça grâce à la lecture est presque essentiel. Et puis, face au succès du livre lorsqu’il est sorti, je me suis senti un peu coincé. Les gens auraient pensé que je surfais sur le succès… J’ai fait autre chose, dont Les Baltimore, en laissant dans la chronologie un peu de temps pour ce tome II, en me disant que j’y reviendrai quand ce serait le moment. C’est épouvantable, la démocratie est si fragile. Savoir compter sur de vrais amis est l’une des plus belles réussites de la vie.
Il s'est imposé avec ses best-sellers "La Vérité sur l'affaire Harry Quebert" et "La Disparition de Stephanie Mailer". Avec "L'Affaire Alaska Sanders" paru ...
Cette trilogie, l'écrivain l'a toujours eue en tête : "Quand, en 2011, j’ai terminé La vérité sur l’affaire Harry Quebert, j’avais en tête une trilogie. Joël Dicker a donc "préféré laisser l’histoire de côté." Il a écrit ensuite Le livre des Baltimore : "cCe n’était pas un policier mais une saga. L’enquête est rapidement bouclée, la police obtenant les aveux du coupable et de son complice. Début 2010, le sergent Perry Gahalowood, de la police d’État du New Hampshire, persuadé d’avoir élucidé le crime à l’époque, reçoit une lettre anonyme qui le trouble. À la mort de son mentor, les éditions de Fallois s'éteignent à leur tour. La maison Rosie & Wolfe s'est officiellement ouverte le 1er janvier 2022. "La tristesse d'avoir perdu mon ami, mon maître et mon éditeur, Bernard de Fallois. L'un des hommes les plus extraordinaires que j'ai connus. "Je ne suis pas éditeur, ce n'est pas moi qui me relis en disant : bravo mon coco, c'est magnifique. L'Affaire Alaska Sanders commence par la découverte d'un corps, celui d’Alaska Sanders, arrivée depuis peu en ville. Il a tracé ma vie d'une marque indélébile, il a changé le cours de mon destin. En 2012, son premier roman publié, Les Derniers Jours de nos pères , est un échec. Il s'est vendu à 200 exemplaires. Joël Dicker est né en Suisse, plus précisément à Genève, le 16 juin 1985.
Après le franc succès de son roman "La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert ", l'auteur revient avec une nouvelle histoire toujours plus intrigante.
Dans son interview, Joël Dicker se livre avec émotion sur cette histoire, mais aussi sur ce qu’il se cache derrière sa maison d’édition. Si l’on a aimé dévorer « La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert », on va adorer faire de « L’Affaire Alaska Sanders », notre nouveau it book du moment. Entre révélations, ses projets en cours, la réintroduction de certains personnages culte, Joël Dicker, se confie à nous dans une interview « On en parle« . Le sergent Perry Gahalowood, de la police d’État du New Hampshire, persuadé d’avoir élucidé le crime à l’époque, reçoit une troublante lettre anonyme.