Après le Cirque royal l'an dernier, la chanteuse inaugurait à Forest, mercredi, sa tournée des grandes salles.
La scène, ressemblant à un plateau télé des années 70, allait vite devenir le théâtre d’une soirée disco endiablée. Habillée d’un tailleur à paillettes dorées, Clara, de moins en moins souvent planquée derrière sa guitare et son micro, se transforme en véritable meneuse de revue disco. Ses trois choristes et son groupe bien rock vont faire bouger, danser, chanter et transpirer un public en manque. Pour Clara, dopée par ses récentes Victoires de la musique, ce concert serait placé sous le signe de la liberté retrouvée et l’envie de faire la fête. Déjà, en l’attendant, c’était du Madonna et du Abba à gogo dans les enceintes.
Clara Luciani a conquis le public belge ce mercredi 9 mars dans une salle de Forest National sold-out. Plus rien ne semble l'arrêter.
Faire chanter Alexandrie Alexandra au public quand elle va se désaltérer, c’est cool et inattendu (pour celles et ceux qui la voient la première fois). Mais pourquoi reprendre le même gimmick une demi-heure plus tard? Plus que d’entendre Abba, Cloclo ou Donna Summer, on aurait aimé écouter une ou deux chansons de plus de son propre répertoire ou même avoir un concert d’une quart d’heure de moins mais avec une musicalité plus intense. Clara Luciani se sent de plus en plus à l’aise dans ses gestuelles de meneuse de revue. Mais il y a aussi des bémols. Qui dit grosse salle et grosse production suppose aussi un spectacle plus long. Dans sa conduite, la trame est identique à celle du Cirque Royal. Parfaitement dans le ton hédoniste de son album " Cœur ", l’intention, aussi noble que légitime, est de " faire la fête ". Décor, dégaine disco glam seventies de son groupe, ondulations de ses trois choristes, lumières… Tout contribue à cet esprit dancefloor. Dans la foulée des Victoires de la Musique où elle a remporté les deux récompenses les plus prestigieuses (Artiste féminine de l’Année, Album de l’année pour “Cœur”), Clara Luciani a repris son Respire Encore Tour où elle se montre plus flamboyante que jamais.