Le parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi jeudi de l'enquête sur la violente agression à la prison d'Arles qui a plongé dans le coma le militant ...
Au lendemain de son agression par un codétenu à la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône), le militant indépendantiste corse Yvan Colonna était toujours ...
"Je crois évidemment que tout le monde est très choqué par cette histoire. Je veux avoir une pensée pour la famille de M. Colonna, je veux aussi en tant que ministre de l’Intérieur avoir une pensée pour Mme Erignac et la famille Erignac", a-t-il ajouté. "Nous allons faire tout ce qu’il faut évidemment pour que la vérité soit faite sur cette agression contre M. Colonna", a assuré jeudi sur France Inter le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, relevant les "propos tempérés" des élus corses "malgré les difficultés".
L'agresseur d'Yvan Colonna, Franck Elong Abé, 36 ans, a expliqué aux enquêteurs son geste par un "blasphème" du détenu corse qui aurait, selon lui, ...
Le parti indépendantiste Corsica Libera a déjà appelé "à marcher contre la préfecture" samedi à Ajaccio. Des gendarmes mobiles et des CRS ont été envoyés en renfort sur l'île en prévision des manifestations. Le militant favorable à l'indépendance de la Corse, une île française en mer Méditerranée, a été condamné en 2011, après trois procès, à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en 1998, qu'il a toujours nié. Il avait été arrêté en 2003 après quatre ans de cavale. Le parquet national antiterroriste (Pnat) français s'est saisi jeudi de l'enquête sur une agression en prison qui a plongé dans le coma un militant indépendantiste corse, Yvan Colonna, perpétrée par un Camerounais présenté comme un "jihadiste" qui aurait reproché un "blasphème" à sa victime.
Yvan Colonna, condamné à la perpétuité pour l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en 1998, a été agressé « alors qu'il effectuait, seul, une séquence d ...
« A ce stade, le mobile de l’agression est inconnu. Même si les réanimateurs des pompiers et du SMUR ont ensuite réussi « à relancer (son) activité cardiaque », Yvan Colonna est désormais « en coma post-anoxique » et a été transféré de l’hôpital d’Arles à Marseille. « Toutefois, le parquet national antiterroriste a été contacté au regard des antécédents du mis en cause », selon M. Gumbau. Le détenu mis en cause purgeait en effet une peine de neuf années d’emprisonnement pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme.
INVITÉ RTL - L'avocat du nationaliste corse condamné à perpétuité estime que l'administration a failli à la sécurité du détenu, qui se trouve entre la vie ...
Mais il ne faut pas confondre avec le quartier d'isolement, où les détenus sont privés de contact avec le reste de la population carcérale", a-t-il souligné. Ce n'est pas le cas", a-t-il affirmé. Selon lui, les surveillants n'ont pas pu être alertés par les cris d'Yvan Colonna car son agresseur, qui l'étranglait, est "quelqu'un de rodé, qui a fait la guerre, un soldat qui sait se battre et être amené à tuer". Le nationaliste aurait ensuite été "découvert dans la pièce inanimé très peu de temps après la sortie du premier détenu" et les premiers soins lui auraient été apportés immédiatement. Le représentant a également confirmé qu'Yvan Colonna et son agresseur n'étaient pas directement surveillés au moment où sont survenus les faits mercredi. "Nous cherchons à comprendre. Dans un monde idéal, vous auriez un détenu pour un surveillant. Cela implique des rondes plus régulières, des fouilles plus approfondies, des cellules en face des miradors, un changement de cellule tous les six mois et un contrôle des correspondances.
L'agresseur d'Yvan Colonna a expliqué son geste aux enquêteurs par un "blasphème" qu'aurait commis le détenu corse, actuellement entre la vie et la mort, ...
Mercredi, Yvan Colonna a été agressé à la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône), alors qu'il faisait une séance de musculation, victime d'"une strangulation à mains nues puis d'un étouffement", a précisé le parquet. A l'issue du rassemblement, une partie des participants ont quitté l'université pour rejoindre à pied la sous-préfecture de Corte aux cris, en corse, de "Etat français assassin!" Son agresseur, un codétenu de 36 ans qui purge une peine de neuf ans de prison pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme", aurait expliqué son geste aux enquêteurs par un "blasphème" d'Yvan Colonna, qui aurait, selon lui, "mal parlé du prophète".